02 Avril 2010
Farid Benyaa. Plasticien et galeriste :
« J’aime le mélange des publics »
Par Bertrand Ollivier
Poésie et musique se font les muses de la galerie d’art Farid Benyaa, à partir du lundi 5, dans le cadre du Printemps des poètes, organisé par le Centre culturel français d’Alger.
Le Printemps des poètes a élu domicile dans votre galerie cette année également. Avez-vous l’habitude d’organiser de telles manifestations ?
Cette année, ma galerie accueillera l’événement avec beaucoup d’enthousiasme. Parallèlement aux événements organisés dans les locaux du Centre culturel français d’Alger, nous recevrons dès lundi prochain cinq poètes francophones étrangers. Charles Juliet venu de France, Denise Desautels du Canada, Gwenaelle Stubbe de Belgique, Nimrod du Tchad et enfin Sylvia Geist d’Allemagne. Chacun déclamera des textes poétiques accompagnés par les musiciens du groupe de jazz Aklak5tet. La musique portera les lectures afin d’installer une ambiance chaleureuse et inspirée, d’autant plus qu’il s’agira de poésie.
Votre galerie est un espace culturel polyvalent où se côtoient toutes formes d’expression artistique. Vous vous plaisez à marier les genres…
Je me fais plaisir et je partage ce plaisir avec beaucoup de personnes. J’apprécie plus que tout le mélange des publics. Depuis 2000, j’essaie de faire de ma galerie un lieu d’échange et d’expression, où chaque art aurait sa place. Les peintures côtoient les musiciens, les musiciens les poètes… De plus, j’aime faire en sorte de mettre en scène les événements de ma galerie. Concernant le Printemps des poètes, je donnerai une atmosphère théâtrale aux lectures à travers des costumes. Cet élément est très important visuellement