Alger et son grain de folie
© Farid BENYAA
Le tunnel des Facultés
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Long de 120 mètres et large de 18 mètres, le tunnel des Facultés a été réalisé en 1948. Il passe sous l’université d’Alger, d’où son nom, reliant la place Maurice Audin à l’avenue Pasteur.
La rue Tanger
Une rue de légende
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Ce long couloir étroit, parallèle à la rue Ben M’hidi est un lieu en perpétuel mouvement. Renommée Rue Ahmed Chaïb, la rue attire quotidiennement des dizaines de milliers de passants. Dans le temps, la rue Tanger a subjugué de nombreuses personnalités, parmi elles : Charlie Chaplin, Mohamed Iguerbouchene, Jean Gabin, Kateb Yacine, Saint Exupery, M’hamed Issiakhem, Buzz Aldrin (cosmonaute américain qui a marché sur la lune en 1970), Tahar Djaout, Roger Hanin, Jean Senac, Albert Camus, le boxeur Cherif Hamia, André Gide, Paul Belmondo, Maitre Jacques Vergès, le doyen mondial de la pâtisserie Hadj Ahmed Chaïb…
La Grande Poste – Détails
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Alger dans tous ses états
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Tantonville
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Tantonville est un café pas comme les autres, situé sur le square Port-Saïd (ex-Bresson) à deux pas du Théâtre National Algérien. Ouverte depuis 1870, cette brasserie fondée par les frères Tourtel est une institution qui était fréquentée par les journalistes, comédiens de théâtre… Aujourd’hui encore il est un lieu de rencontre incontournable de la vie algéroise.
La rue Hamani (ex rue Charras)
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La position de cet immeuble sur une parcelle très étroite en pointe d’îlot lui confère un effet de proue spectaculaire. La construction occupe une position privilégiée dans la ville sur l’axe majeur reliant l’université et la Grande Poste. Elle a souvent été représentée et photographiée, voire filmée : son escalier a servi de décor à l’une des scènes du film « Rome plutôt que vous (2006) ».
Cariatides
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Statue de femme souvent vêtue d’une longue tunique, soutenant un entablement sur sa tête remplaçant ainsi une colonne, un pilier ou un pilastre.
Le Parc de la liberté (ex Parc de Galland)
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L’ancien Parc de Galland a été inauguré en 1915 par Charles de Galland, maire d’Alger de 1910 à 1919. Le parc a été restauré en 2018. L’entrée par la rue Didouche Mourad s’ouvre sur un monumental escalier bâti autour d’un bassin surmonté d’une plaque commémorant l’initiative de Charles de Galland. En haut du parc, se trouve le Musée National des Antiquités et des Arts Islamiques.
La place des trois horloges
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Bab El Oued est le quartier populaire par excellence d’Alger. Quand on s’y promène, sa foule et la jeunesse de sa population sont ce qu’il y a de plus frappant au premier abord. La place des trois horloges est le cœur du quartier. Face à elle, une grande avenue appelée « Avenue du Colonel Lotfi ».
Le Minaret Djamaa Ketchaoua
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Djamaa Ali Bitchin
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La mosquée Ali Bitchin également appelée mosquée de Zouj Euyoun (mosquée à deux fontaines) est située à l’intérieur de la Casbah d’Alger. C’est une mosquée historique classée sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle a été nommée au nom de Ali Bitchin, commandant de la flotte de la marine algérienne de 1630 à 1646, qui a ordonné sa construction en 1622.
Casbah vue sur mer
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« La mer est bleue et la fièvre d’Alger flambe mes veines. Obsédée par ma quête, je te dévore en cachette, te parcours à mi-voix et je t’aime sur la pointe des pieds. A peine éloignée de toi mon pays, je reviens à ma rage. Tu m’interdis l’oubli. » Ouahiba Aboun Adjali – « Alger, de mémoire et d’amour »
La pergola du Musée des Beaux-Arts
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Cette pergola est l’un des atouts majeurs du Musée des Beaux-Arts d’Alger. Elle profite d’une vue imprenable sur le Jardin d’Essai et la baie d’Alger. Sur cette terrasse, sont exposés de nombreuses sculptures.
L’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh
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En avril 2010, un accord entre l’Agence Nationale Algérienne pour la Gestion des Grands Projets Culturels et l’Ambassade de Chine en Algérie est signé, avec pour objectif de construire un nouvel opéra à Alger. L’inauguration a eu lieu le 20 juillet 2016 avec un spectacle donné par l’Orchestre Symphonique National d’Alger, le groupe de musique andalous et le Ballet National.
Le Musée National des Antiquités et des Arts Islamiques
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Le Musée National des Antiquités et des Arts Islamiques fut inauguré en 1897. Situé dans l’enceinte du parc de la Liberté (ex-parc de Galland), il est le plus ancien musée d’Algérie et l’un des plus anciens musées d’Afrique. Son contenu historique et archéologique témoigne que la terre d’Algérie est sans doute l’une des plus riches du bassin méditerranéen.
Le Palais du Peuple
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La date précise de construction de cette bâtisse est inconnue, mais elle est estimée entre 1798 et 1805. Vers 1865 elle devient le siège du gouvernement. Des travaux d’agrandissement furent entrepris à partir de 1846. Un corps de bâtiment fut démoli en 1916 pour permettre l’agrandissement du nouveau palais.
Le bois des Arcades
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Le bois des Arcades est un espace boisé, situé dans la commune d’El Madania, sur les hauteurs d’Alger et qui domine la baie. Il est aussi nommé le village des artistes. Cet espace est entouré de nombreux restaurants.
L’Immeuble-Pont « Burdeau »
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L’immeuble-Pont « Burdeau » du Telemly est une véritable prouesse architecturale qui comprend sur sa terrasse une route qui surplombe des habitations. Il est érigé au-dessus du ravin Burdeau. En matière d’architecture, ce bâtiment est un joyau. Il n’en existe que deux au monde : celui-ci à Alger et celui à Rio de Janeiro au Brésil. Cette œuvre a été réalisée par l’architecte L. Pierre Marie en 1952, selon une application de l’idée des immeubles-viaducs conçue par Le Corbusier.
L’Immeuble de l’Aéro-habitat
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L’Aéro-habitat est une résidence située à Alger, construite entre 1952 et 1955 par Louis Miquel et José Ferrer-Laloë. Bâtie sous forme de barre sur pilotis, elle tente de concrétiser une nouvelle forme de cité, un « village vertical » appelé « Unité d’habitation». L’Aéro-habitat rentre dans le concept d’immeuble-villas initié par Le Corbusier. Miquel utilise dans l’immeuble principal, le principe d’une rue intérieure à la mi-hauteur de l’immeuble, comme une galerie commerciale. Il opte pour une circulation extérieure desservant les appartements, s’écartant du concept corbuséen de la circulation intérieure.
Le métro d’Alger
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Il a été inauguré le 31 octobre 2011 sur une longueur de 9,5 km. Depuis, il a connu plusieurs extensions. Sa longueur est aujourd’hui de 18,8 Km. Deux autres extensions d’une longueur totale de 15 km sont en cours de construction en direction de l’Aéroport et de Baraki. L’initiative du métro actuel est lancée à la fin des années 1970 afin de parer à l’explosion démographique de la ville d’Alger et au besoin de transport collectif qui en résulte. Lancée dans les années 1980, sa construction est ralentie du fait de difficultés financières et de l’insécurité dans les années 1990. Le projet est relancé en 2003.
Croquis Baie d’Alger I
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Croquis Baie d’Alger II
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Esquisse Baie I
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Esquisse Baie II
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Abderrahmane BOUCHAMA
Père de l’architecture moderne algérienne
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Abderrahmane BOUCHAMA est le fondateur et le premier président de l’Union des Architectes algériens. Parmi ses autres réalisations à Alger, nous retrouvons notamment : Les Archives Nationales (Birkhadem), La Cour Suprême, l’ex Centre Culturel d’El Biar (édifices devenu le nouveau siège du Conseil d’Etat Algérien), le siège du Ministère du Tourisme, la Résidence Tiar. L’architecte a également conçu de nombreuses Mosquées, dont celles d’El Biar (Place Kennedy), d’Hydra et la Mosquée El Oumma à Bologhine.
Fernand POUILLON
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Fernand Pouillon fut un architecte prolifique en Algérie. Il contribua grandement à l’essor et à l’évolution architecturale du pays. De 1953 à 1959, il réalisa un vaste programme de logements répartis sur plusieurs sites : Diar Essaada, Diar El Mahçoul, Climat de France. De 1965 à 1984, Pouillon joua un rôle majeur dans le développement de projets touristiques réalisés du nord au sud de l’Algérie. Ses réalisations sont marquées par une appropriation du contexte tout à fait exceptionnelle et par le caractère durable et social de son œuvre.
Oscar Niemeyer
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Né à Rio de Janeiro, Oscar Niemeyer est considéré comme l’une des figures emblématiques de l’architecture moderne. Il a profondément influencé le paysage urbain algérien. L’architecte réalise entre autre l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumedienne près d’Alger et la salle omnisports du complexe olympique, aussi connue sous le nom de Coupole. Au delà de leur aspect esthétique, les œuvres d’Oscar Niemeyer ont souvent également une portée symbolique. Ainsi, la Coupole est traversée par deux axes de 54 et 62 mètres en référence à la révolution algérienne (1954-1962).
« A un jeune Algérien, qui étudie l’architecture, je dirai une ou deux choses : il faut connaître son pays, apprendre à l’aimer et il faut, c’est essentiel, lire, lire des romans, de la poésie, pour nourrir son imaginaire. C’est cela qui fera de lui un architecte qui vit avec son époque, avec son temps. C’est comme cela qu’il pourra participer à la transformation de la société dans laquelle il vit et qu’il sera un homme libre. »
Le CORBUSIER
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Le Corbusier fut une des figures les plus importantes de l’architecture du XXe siècle. Il a élaboré un plan directeur du réaménagement de la ville d’Alger : le Plan Obus. Largement controversé, ce projet ne sera pas réalisé mais aura cependant permis de développer des théories et une pensée de l’urbanisme révolutionnaires.