Les Terrasses de la Casbah
© Farid BENYAA
« Elle est unique. Elle n’a pas sa pareille.
Aucune autre n’a à la fois cette orientation,
cette position, ce climat, cette précise architecture…
Elle est le très pur fruit du génie algérien. »
André Ravéreau – « La Casbah d’Alger, et le site créa la ville »
Rêvons la Casbah
© Farid BENYAA
« … Se retrouver dans la nuit et le noir de la nuit, avec un corps pour flambeau, un cœur pour lumière, une âme pour servir c’est retrouver la Casbah dans toute sa juvénilité millénaire. C’est retrouver des ruelles qui vous guident jusqu’aux sources de la vie. C’est retrouver des murs qui vous racontent les récits collés à leur patine. C’est retrouver les terrasses qui vous confient les échos des voix de nos parents confondues dans les nues. C’est retrouver les confidences de la mer qui vous réconforte avec la pureté qu’elle sait circonscrire dans ses moments de bon accueil. C’est se retrouver soi-même en train d’apprendre à respirer la respiration, comme on respirerait une rose qui vous serait offerte par surprise. »
Himoud Brahimi, dit Momo – « Casbah Lumière »
Djamaa El Djedid
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Cette mosquée a été construite en 1660 par le Dey Mustapha Pacha dans le style mauresque. Sa proximité avec la mer dans le quartier de la basse Casbah lui a aussi valu son surnom de Mosquée de la Pêcherie (Djamâa El-Houatine). Elle aurait été conçue par le maître d’œuvre musulman Al-Hâjj Habîb. Cette mosquée est l’un des édifices les plus importants de la période ottomane.
Le front de mer
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Le Palais Zighoud-Youcef qui abrite le siège de l’Assemblée Populaire Nationale depuis 1977 est imposant dans ses moindres détails. Un concours d’architecture est lancé en 1934. Le jury retient le projet des frères Niermans.
La Wilaya
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L’immeuble de la Wilaya fut élevé en 1913 par l’architecte Jules Voinot. Sa façade monumentale de style néo-mauresque est composée d’une superposition d’arcades, de tourelles d’angle surmontées de coupoles et d’un décor de céramiques sorti de l’atelier du céramiste algérois Ernest Soupireau.
La Banque d’Algérie
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L’architecte Gustave Umbdenstock construit la Banque centrale d’Algérie en 1918. Il choisit d’inscrire le bâtiment dans l’esthétique générale du boulevard. La porte d’entrée monumentale est l’œuvre de Fourquet.
La Grande Poste
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La Grande Poste d’Alger a été édifiée en 1910 sur le site d’un ancien fort turc par les architectes français Jules Voinot et Marius Toudoire. C’est un ouvrage de style néo-mauresque qui tire son prestige de la splendeur de sa façade ornée de trois arceaux et d’une galerie supérieure formée d’arcades.
Djamaa El Kebir
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Littéralement : la Grande Mosquée – Elle fut construite par l’Almoravide Youssef Ibn Tachfin en 1097. Le minaret date de 1324 et fut construit par le sultan zianide de Tlemcen, Abû Tâshfîn. La galerie extérieure n’est pas d’origine, elle a été ajoutée en 1836. Ses colonnes de marbre à chapiteaux décorés de motifs floraux proviennent de la mosquée Es Sayida qui s’élevait à la Place des Martyrs. Plus récemment, on a recouvert les tuiles rouges de son toit de rouleaux d’étanchéité. La Grande Mosquée, située dans le quartier de la basse Casbah, est la plus ancienne mosquée d’Alger. La Grande Mosquée d’Alger, la Grande Mosquée de Tlemcen et la Grande Mosquée de Nedroma sont les seuls monuments de la dynastie Almoravide subsistant de nos jours.
Djamaa Ketchaoua
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Djamaa Ketchaoua est une mosquée historique faisant partie du patrimoine classé de la basse Casbah d’Alger. Elle est le symbole de l’histoire de la capitale algérienne. Construite en 1436, elle aurait été massivement remaniée au XVIIIe siècle sous le gouvernement du Dey Hassan. Elle le sera à nouveau au XIXe siècle, après sa réquisition en 1832, pour être affectée au culte catholique durant la période coloniale sous le nom de cathédrale Saint-Philippe, qu’elle conservera jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962, date à laquelle elle est redevenue une mosquée. C’est Albert Ballu, architecte diocésain et des monuments historiques, qui achève les travaux en intégrant deux tours clochers et une façade au croisement de formes néo-mauresques et néo-byzantines.
L’Amirauté
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En 1510, Pedro Navarro, marin et ingénieur militaire espagnol, fait construire sur un îlot situé à 300 mètres du port d’Alger, un bastion circulaire appelé «Peñon» et doté de canons menaçant la ville. En 1529, Kheireddine Barberousse arrache cette fortification des mains des Espagnols, fait joindre les îlots au port et bâtit ainsi une jetée afin de protéger la ville et le port. Entre 1541 et 1544, sous Hassan Pacha, fils de Barberousse, est édifiée sur le site du Peñon, la construction de « Bordj El-Fnar » qui sera plus tard surmonté d’un phare.
Le Mausolée de Sidi Abderrahmane
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Le Mausolée de Sidi Abderrahmane est une zaouïa située à la basse Casbah d’Alger honorant la mémoire du saint patron de la ville, Sidi Abderrahman El-Thaâlibi. Bien qu’il fût mort en 1471, ce n’est qu’en 1611 qu’il fut décidé de construire une qoubba pour abriter la sépulture du saint. La qoubba aménagée, coiffée d’une coupole, est de type maghrébin. En 1696, le dey d’Alger Hadj Ahmed entreprend des travaux d’aménagement de la zaouïa pour la transformer en mosquée en y ajoutant une salle de prière. Les travaux d’aménagement se terminent en 1730. A l’intérieur, on y trouve des lustres offerts par la reine d’Angleterre Victoria.
La Cinémathèque algérienne
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La Cinémathèque algérienne a été créée le 23 janvier 1965. Le Centre Algérien de la Cinématographie (CAC) est un établissement public qui a récupéré sa gestion en 1967 et qui dispose de douze salles de répertoire à travers le territoire national. Le lancement des programmes se fait à partir de la cinémathèque d’Alger sise 26 rue Larbi Ben M’hidi. Lieu d’une mémoire cinématographique, la cinémathèque est également celui de débats où bien des réalisateurs sont venus présenter leurs films. Elle a eu l’honneur de recevoir une pléiade de cinéastes de renommée internationale. Au cours des années 80, la cinémathèque algérienne était classée deuxième à l’échelle mondiale juste après la cinémathèque Française. Le CAC a été l’organisateur des journées du cinéma méditerranéen durant les années 80 et des journées des films européens dans les années 90.
Le Théâtre National Algérien – Mahieddine Bachtarzi
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L’édifice fut inauguré le 29 septembre 1853 en tant qu’opéra après trois années de travaux. Il est l’œuvre des architectes français Charles Frédéric Chassériau et Justin Ponsard, qui l’ont construit dans un style néo-baroque. En 1882, l’opéra d’Alger fût ravagé par un incendie qui le détruit complètement. Seuls les murs extérieurs furent épargnés. L’opéra fût reconstruit et agrandi par l’architecte Oudot. Il sera complètement restauré en 1969 à l’occasion du festival de la musique panafricaine.
Le Musée des Beaux-Arts d’Alger
Vue du jardin d’Essai (Hamma)
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Le Musée National des Beaux-Arts d’Alger est avec ses 8.000 œuvres le plus grand musée d’art d’Afrique et du monde arabe. Le projet est confié à l’architecte Paul Guion. Il opte pour un monumentalisme symétrique et rectiligne dont les éléments architectoniques puisés dans l’art méditerranéen vont trouver écho dans l’admirable mobilier conçu et dessiné par Louis Fernez, professeur à l’École des Beaux-Arts d’Alger et dont certaines pièces sont commandées à l’ensemblier Francis Jourdain. Commencés en 1928, les travaux sont rapidement achevés.
Le Musée National du Bardo
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La villa du Bardo est une résidence d’été dont la construction remonte vraisemblablement au XVIIIe siècle. Elle aurait appartenu à un riche tunisien Hadj Ben Omar, exilé à Alger. Il aurait fait bâtir le djenane (le jardin) afin de servir de résidence d’été pour l’accueil des notables de l’époque. En 1879, une extension est construite par son dernier propriétaire, un Français nommé Joret. Celle-ci devait servir d’écuries et de remises. En 1930, lorsque l’édifice est inauguré comme un musée de préhistoire et d’ethnographie à l’occasion du centenaire de la colonisation en Algérie, il est destiné à l’exposition des collections ethnographiques tandis que son extension est consacrée à la préhistoire. La pièce maîtresse de ce lieu est le squelette de Tin Hinan, reine des Touareg.
Le Musée National du Moudjahid
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Situé sur l’esplanade du Maqam E’chahid, le Musée National du Moudjahid fut ouvert en 1984. Il remplit un devoir sacré à l’égard des martyrs de la lutte pour la libération nationale. Le Musée se veut le reflet de la mémoire collective du peuple algérien à l’écoute de son histoire.
Le Musée National d’Art Moderne et Contemporain d’Alger (MAMA)
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Ce bâtiment construit en 1914 par l’architecte Henri Petit était à l’origine un grand magasin « les Galeries de France ». Ce majestueux édifice de cinq niveaux est un des fleurons de l’architecture néo-mauresque. Après l’indépendance, le magasin a été rebaptisé « les Galeries Algériennes ». Il a été rénové par l’architecte Halim Faïdi pour en faire le Musée National d’Art Moderne et Contemporain d’Alger, surnommé le MAMA. Inauguré le 1er décembre 2007 à l’occasion de l’événement « Alger, capitale de la culture arabe », il est classé monument historique en 2008.
Le Palais des Raïs (Bastion 23)
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Construit entre 1576 et 1798, le Palais des Raïs aussi appelé Bastion 23, fait partie des plus importants monuments historiques de la ville d’Alger. Classé monument historique sous l’appellation « Groupe de maisons mauresques », il est composé de trois palais et de six maisons de pêcheurs. C’est l’un des derniers vestiges de l’époque Ottomane qui atteste du prolongement de la Casbah jusqu’à la mer aux XVI-XIXe siècles. Les travaux de restauration se sont étalés de 1987 à 1993 et le palais fut ouvert au public en 1994. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1992, il abrite aujourd’hui le Centre des Arts et de la Culture.
Maqam E’chahid
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Maqam E’chahid (Mémorial du Martyr) est un monument aux morts surplombant la ville d’Alger. Erigé en 1982 à l’occasion du 20e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie (5 juillet 1962), en mémoire des chahids, les combattants de la guerre d’indépendance algérienne morts pour la libération du pays. Le monument, d’une hauteur de 92 mètres, fut construit selon une maquette de l’artiste peintre Bachir Yellès, qui a imaginé trois palmes stylisées représentant les trois révolutions « culturelle, agraire et industrielle » et symbolisant les trois périodes de l’histoire de l’Algérie : la résistance à l’occupation et la colonisation, la guerre de libération nationale, le présent et le futur du pays. Il est composé de trois feuilles de palmier qui se rejoignent à mi-hauteur d’une tourelle de style islamique d’un diamètre de 10 mètres, d’une hauteur de 25 mètres et surmontée d’un dôme de mosquée de 6 mètres.
Notre Dame d’Afrique
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Décidée en 1854, la construction de la basilique Notre-Dame d’Afrique est confiée à l’architecte Jean-Eugène Fromageau. Elle est inaugurée en 1872 par Lavigerie, alors archevêque, dont la statue, érigée en 1925 est l’une des seules de l’époque coloniale à être toujours en place. La décoration de la basilique comprend au centre du dôme, sous la statue de la Vierge, une céramique de l’artiste algérien Mohamed Boumehdi. La statue a été réalisée en 1840 par le sculpteur Charles Gallien Choiselat, bronzier à Paris. Elle fut couronnée d’or avec une parure de velours bleu brodée en fils d’argent recouverts d’or réalisée par M. Sekkal, maître brodeur de Tlemcen.
La Cathédrale du Sacré-Cœur
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La cathédrale du Sacré-Cœur d’Alger a été construite à partir de 1956 par Paul Herbé et Jean Le Couteur, en collaboration avec l’ingénieur René Sarger. L’église fut élevée au rang de cathédrale en décembre 1962 et consacrée en 1966. Une coupole élancée s’élevant à 35 mètres au-dessus du sol de la nef et reposant sur huit piliers élevés au-dessus de quatre colonnes au galbe étonnant. La nef mesure 52 mètres de long sur 35 mètres de large.
L’Institut des Sciences Islamiques d’Alger
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Implanté sur les hauteurs d’Hussein Dey, ce bâtiment, construit par Abderrahmane BOUCHAMA, père de l’architecture moderne algérienne, est dédié à l’étude des sciences islamiques. L’édifice est incontestablement le plus imposant d’Alger.
Dans sa conception, BOUCHAMA a eu recours à une composition classique alliant monumentalité et symétrie ; les façades de l’édifice sont rythmées par une série d’arcades. Le bâtiment incarne l’ambition de restaurer un style authentique national.
Abderrahmane BOUCHAMA est le fondateur et le premier président de l’Union des Architectes algériens. Parmi ses autres réalisations à Alger, nous retrouvons notamment : Les Archives Nationales (Birkhadem), La Cour Suprême, l’ex Centre Culturel d’El Biar (édifices devenu le nouveau siège du Conseil d’Etat Algérien), le siège du Ministère du Tourisme, la Résidence Tiar. L’architecte a également conçu de nombreuses Mosquées, dont celles d’El Biar (Place Kennedy), d’Hydra et la Mosquée El Oumma à Bologhine.
Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme (EPAU)
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Elle a été créée en 1970. Son bâtiment est l’œuvre de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer. Pour répondre au nombre toujours croissant d’étudiants, dans les années 1980, on confie à l’architecte-enseignant Jean-Jacques Deluz le projet d’extension de l’école d’architecture.
L’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Alger (ESBA)
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École de dessin en 1843, l’établissement prit un caractère officiel en 1848 lorsqu’il devint École municipale. C’est en 1881 que, bénéficiant de locaux plus vastes et plus spacieux, l’école inaugura son titre d’École Nationale des Beaux-Arts d’Alger. En 1954, on chargea les architectes Léon Claro et Jacques Darbeda de construire l’école actuelle dans les jardins du parc Gatliff (aujourd’hui parc Zyriab). En 1962, à l’indépendance du pays, l’École Nationale d’Architecture et des Beaux-Arts eut pour mission la formation des élites algériennes en architecture et en arts plastiques. En 1970, cette dichotomie prit fin avec le transfert des architectes à l’EPAU (École Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme). En 1985, l’École Nationale des Beaux-Arts fût érigée en École Supérieure des Beaux-Arts.
La Bibliothèque Nationale d’Algérie d’El Hamma
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Fondée en 1835, elle a connu différentes mutations et plusieurs sites. La nouvelle Bibliothèque Nationale d’Algérie, située dans le quartier d’El Hamma à Alger, fut inaugurée le 1er novembre 1994. La totalité de ses espaces furent ouverts au grand public le 16 avril 1998. La superficie du bâtiment est de 67.000 m² répartis sur 13 étages, dont six étages réservés au stockage de plus de 10 millions de documents. Elle compte parmi les bibliothèques nationales les plus importantes du monde construites entre 1980-2000.
Le Jardin Botanique du Hamma (ex Jardin d’essai)
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Musée botanique à ciel ouvert, le jardin botanique du Hamma est un lieu paradisiaque, un trésor de l’humanité. Créé en 1832, il est considéré comme l’un des jardins d’essai et d’acclimatation les plus importants au monde. D’une superficie de 32 hectares, il se situe entre les bordures de la mer Méditerranée et les premières collines de la ville d’Alger. Une partie du film « Tarzan, l’homme singe » avec Johnny Weissmuller a été tournée dans ce parc.
Dar Aziza
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Joyau de la Djenina, est considéré aujourd’hui comme le plus beau des vieux palais algérois. Située à la basse Casbah d’Alger en face de la mosquée Ketchaoua, cette demeure fut construite au XVIe siècle. Elle tient son nom de la princesse Aziza Bent El-Dey.
Dar Khedaoudj El Amia
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Dar Khedaoudj El Amia est un palais construit en 1570, situé dans la basse Casbah d’Alger. Il appartenait à la princesse Khadijah Khaznadji. Classé monument historique depuis 1887, il héberge actuellement le Musée National des Arts et Traditions Populaires. Ce palais conserve de très belles portes d’époque, à l’exemple de cet ouvrant de porte intérieure sculptée de motifs géométriques.
La ruelle de la Casbah
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« La Casbah est encore celle que le regard de mon enfance a coincé dans une impasse. Dans cette impasse, il n’y a qu’elle et moi. » Himoud Brahimi, dit Momo
Les portes de la Casbah
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« Au fil de mes balades à travers les dédales de la Casbah d’Alger, je suis tombé sous le charme des portes des maisons qui ont traversé les siècles. Mais ce qui m’a le plus attiré, ce sont les différents modèles de heurtoirs qui ornent ces portes, de véritables joyaux du patrimoine algérois. Apparus au XIe siècle en Europe, ils ont été introduits à Alger par les Andalous, notamment ceux en forme de main. Elle symbolise chez les musulmans, l’accueil (la main tendue). C’est cette forme que l’on retrouve le plus souvent sur les portes de la Casbah. » S. Benhouhou
La Fontaine Sidi M’Hamed Chérif
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Elles étaient plus d’une centaine disséminées dans l’ensemble des quartiers de la Casbah. Six fontaines seulement ont résisté à l’usure du temps et continuent d’alimenter la population en eau potable : Aïn Sidi Ramdan – Aïn M’zaouqa – Aïn Bir Djebah – Aïn Sidi M’Hamed Chérif – Aïn Sidi Benali et Aïn Bir Chebana.
L’Hôtel El Djazaïr
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L’hôtel El Djazaïr (ex-Saint-George) fut créé en 1889 sur l’emplacement d’un vieux palais hispano-mauresque dont de nombreux vestiges subsistent encore. À l’origine l’hôtel El Djazaïr était surtout destiné à loger des amis et invités des richissimes familles anglaises installées dans le même quartier. Il faudra attendre la fin de la première guerre mondiale pour qu’il devienne un hôtel luxueux de renommée mondiale, ouvert à la clientèle internationale. En 1974, l’hôtel est de nouveau fermé pour travaux. L’architecte français Fernand Pouillon lui ajouta deux ailes. Le 23 août 1982, il est rebaptisé à son ouverture «Hôtel El Djazaïr». Entré dans la légende grâce à ses célèbres pensionnaires, l’hôtel El Djazaïr n’a cessé d’attirer les grands de ce monde : Rudyard Kipling, le duc de Vendôme, le roi de Grèce, le baron de Rothshild, le général Eiseinhower, André Gide, Anta Diop, Winston Churchill, Simone de Beauvoir, Jules Roy, Francis James, Farid El Atrache, Abdelhalim Hafez, Dalida, le général Giap…
L’Hôtel Sofitel – Hamma Garden
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L’hôtel a ouvert ses portes en 1992. Il est situé aux portes du jardin d’Essai du Hamma.