M’herma – La danse du foulard
El Hadj M’hamed El Anka a donné des titres de noblesse à un nouveau genre populaire dont il codifia les textes : le chaabi. Cette musique a fleuri dans la Casbah et le vieil Alger, où elle animait les fêtes et les cérémonies familiales.
Kamendja – Les sons du Rhummel
Le „malouf“ est la forme qu’emprunte la tradition musicale arabo-andalouse à Constantine et en Tunisie. Ce mot signifie en arabe, „fidèle à la tradition“. Fidélité au patrimoine musical qui s’est enrichi dans l’Andalousie du VIIIe au XVe siècle. Fermez les yeux, laissez votre cœur vibrer à chacune des mesures du luth et de la cithare, s’élever sous l’archet de l’alto, tressaillir à l’appel de la flûte bédouine
R’beb – Héritage andalou
Essentiellement mélodique et modale, la Musique classique algérienne dite Andalouse, se maintient grâce à une tradition orale dans laquelle mélisme, et autres ornementations, restent difficiles à symboliser par le système de notation emprunté à l’Occident. Cette tradition est représentée en Algérie par trois écoles : celle de Tlemcen ou Ghernati se revendique de Grenade, celle d’Alger ou Sanâa de tradition cordouane, enfin à Séville se rattache le Malouf de Constantine.
Takouba – Djanet
La Takouba signifie la danse du cri de guerre.
C’est aussi le nom que les Touareg donnent à leur épée. La danse de la takouba est impressionnante et fort originale, les costumes amples et multicolores leur donnent une allure de grands guerriers. Le mystère est renforcé par le voile noir ou bleu indigo qui leur couvre le bas du visage.
Karkabou – Ghardaia
Les différentes régions d’Algérie ont donné naissance à des folklores très typés. Cadences syncopées des musiques Kabyles, Touareg, Chaouïates ou Mozabites. Ici rythme Karkabou, ces grosses castagnettes métalliques, les musiciens, sorte de troubadours déambulent les rues accompagnés d’une nuée d’enfants enchantés par l’ambiance spontanée provoquée par cette musique saccadée.
Djedib – Danse traditionnelle des Aurès
La musique populaire Algérienne chante les légendes, les actes de bravoure, l’exil et surtout les évènements marquant de la vie sociale.
Certains genres de danses sont d’ailleurs tout à fait spécifique, comme la danse du Djedib où les femmes dansent au rythme du Bendir et rentrent en transe jusqu’à épuisement et parfois évanouissement. Le mouvement saccadé de la tête et des cheveux est très caractéristique.
Cette danse des régions de Constantine et des Aurès entre autres, reste tout à fait impressionnante.
El Hadj M’hamed El Anka
El Hadj M’Hamed El Anka de son vrai nom Aît Ouarab Mohamed Idir Halo, né à la Casbah d’Alger le 20 mai 1907 au sein d’une famille originaire d’Azeffoun, wilaya de Tizi-Ouzou, est précurseur et maître de la chanson chaâbi algérienne.