Fantasia algérienne

Hanarchement

© Farid BENYAA

«En imaginant les vastes troupeaux préhistoriques parcourant librement un monde sans hommes, songer que votre cheval garde en mémoire, enfoui au plus profond de chacune de ses cellules, le souvenir inaltéré de ces perpétuelles migrations qui ont forgé son essence, et qu’il en éprouve à n’en pas douter une inconsolable nostalgie.»

Eric Ancelet  


Galop effréné

© Farid BENYAA

«La seule manière de cesser de souffrir, c’est de n’avoir plus que du vide dans la tête. La seule manière de se vider la tête à fond, c’est d’aller le plus vite possible, c’est de lancer son cheval au galop.»

Amélie Nothomb – Le Sabotage amoureux  


La grande battue

© Farid BENYAA

«Le cheval dans la main est celui dont l’encolure, la tête et le corps sont dans un tel état d’équilibre que l’on ne sait nullement le poids que présente cette forte masse. Cette légèreté met le cheval en position d’obéir aux plus imperceptibles mouvements du cavalier. »

François Baucher


Passion

© Farid BENYAA

«Mille chevaux à la queue flottante, la crinière envolée, aux naseaux dilatés – ces naseaux qui jamais n’ont palpité dans l’effort du travail ! Mille chevaux dont la bouche n’a jamais connu le mors et la bride, dont les sabots n’ont jamais chaussé le fer, dont les flancs n’ont jamais été labourés par l’éperon ou la cravache – mais qui, dans leur liberté farouche, accourent vers nous d’un galop de foudre …»

Lord Byron 


El Bendir

© Farid BENYAA

«La mélodie remonte, douce, molle et duveteuse, suivie par un véritable concert qui monte et dans lequel domine l’improvisation ; le concerto du début devient, peu à peu, une symphonie parfois dissonante, parfois harmonieuse, parfois improvisée et parfois extrêmement rigoureuse.»

Rachid Boudjedra – Les figuiers de barbarie


El Baroud

© Farid BENYAA

«… elle est là, au cœur du monde, c’est un grand et beau pays, riche de tout et de trop, et son histoire à de quoi donner à réfléchir…»

Boualem Sansal – Poste restante : Alger. Lettre de colère et d’espoir à mes compatriotes


El Bassour

© Farid BENYAA

«Dans la gerbe des rumeurs qui s’éparpillent, j’attends, je pressens l’instant immanquable où le coup de sabot à la face renversera toute femme dressée libre, toute vie surgissant au soleil pour danser! Oui, malgré le tumulte des miens alentour, j’entends déjà, avant même qu’il s’élève et transperce le ciel dur, j’entends le cri de la mort dans la fantasia.»
Assia Djebar – L’Amour, la fantasia

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