Farid Benyaa expose à l’immeuble Maurétania

Mars 2007
Le jeune indépendant
« Farid Benyaa expose à l’immeuble Maurétania : Portraits de femmes »

« Gardienne du temple » est le titre qu’il a choisi pour ce rendez-vous pictural qui coïncide avec la Journée de la femme. Il lui a consacré une collection : « Gestes de femmes », « C’est le regard d’un passionné, d’un amoureux ». L’Algérienne est rebelle et combative, tel est le constat de Farid Benyaa.


Et c’est parce que sa place est négligée par la société algérienne que le peintre a pris pinceaux et pigments pour lui rendre justice. Architecte de formation, Farid Benyaa a un regard d’amoureux, complètement décalé, hors temps. Pour magnifier la beauté de ses compatriotes, il a sillonné les chemins de l’histoire pour trouver la juste note.
Les femmes de Farid semblent sortir d’un imaginaire collectif universel. « Elles sont sulfureuses, sentent le sable chaud et le mystère. Elles sont coquines, possessives ou faussement soumises. Inspiré par le vécu, mais phénomène de pure création et résultat de l’imagination d’un artiste sensible, inquiet et provocateur, le portrait de femme signifie plus que ce qu’il montre au premier regard hâtif ou naïf.


Il nous semble que toute la pensée de ce peintre est inscrite également dans ses portraits de femmes. Dès l’entrée dans l’univers pictural de Farid Benyaa, on constate qu’il ne montre ni une vérité ni une tranche de vie avec le pittoresque, le particulier et la couleur locale.

Loin d’imiter le réel, il met en doute, au contraire, son authenticité et l’antériorité par rapport à la perception et souligne l’importance dans la représentation du regard et non de la chose regardée. Il communique par les détours, par les images, par le biais de menus détails de sa fiction, entre autres par le truchement de ses portraits de femmes.

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