21 Mars 2016
Le Temps d’Algérie
« 16e Printemps des poètes : Hymne à la liberté à la galerie Benyaa »
rédigé par Samira Hadj Amar
Invitation aux poètes. Le printemps est là. Les oiseaux chantent. Le soleil brille. Le ciel est bleu. L’atmosphère est à l’amour et à la poésie.
C’est dans cet esprit que la galerie Benyaa, en collaboration avec l’Institut français d’Alger (IFA), a invité Danielle Maoudj, Norbert Paganelli et Dominique Ottavi à se produire le samedi 26 mars 2016 à partir de 17h00 à la galerie sise aux Sources, Alger. Cette rencontre, dédiée totalement à la culture et particulièrement à la poésie corse, donnera lieu à des lectures poétiques sur les airs de la Cetara pour l’accompagnement musical. Danièle Maoudj est poétesse et essayiste.
Elle vit et travaille en Corse. Elle est d’ailleurs corse par sa mère et algérienne par son père. Elle a enseigné l’information et la communication à l’université de Corse où elle a organisé des rencontres autour de l’identité et des médias, du cinéma et de la littérature méditerranéenne. Elle a été également cofondatrice du Festival du film des cultures méditerranéennes de Bastia et membre du Festival du film international du cinéma amazigh en Algérie.
Norbert Paganelli est poète. Il est également formateur et ancien enseignant en sciences humaines. Lui aussi a des liens avec l’Algérie, où il a passé une partie de son enfance. M. Paganelli a publié de nombreux ouvrages et essais sur la peinture non figurative contemporaine Paroles et couleurs. Il a également publié un livre d’art avec la collaboration du peintre André Jolivet. Norbert Paganelli a été récompensé à plusieurs reprises. Il a entre autre reçu le 1er Prix de poésie corse en 2009, le Prix de la création littéraire en langue corse en 2014 ainsi que le Prix du livre corse en 2015.
En plus de la poésie, Dominique Ottavi, surnommé «Dume», chante et écrit. Il écrit de la poésie mais aussi des contes. Il compose de la musique. Et il est passionné par la comédie du vivre, du sentir et du dire. Son inspiration, Dominique Ottavi la puise certainement dans les nombreux voyages qu’il effectue. Des voyages en Afrique et ailleurs. Voilà comment s’annonce le Printemps des poètes à la galerie Benyaa. Coloré et tout en émotions.
Cependant, cette nouvelle édition du Printemps des poètes ne se limitera pas seulement à la galerie Benyaa. En marge de cette rencontre, l’Institut français d’Alger initie un atelier de lecture scénique animé par Saïda Otmane-Tolba. Cet atelier intitulé « Autour de Malek Alloula et des poètes du Grand Siècle » a commencé dimanche dernier. Il s’achèvera samedi 26 mars.
